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World Championships & World Youth Games
présentation
Alexis Brunetaud, né le 21 août 1994, membre du Team Crewkerz depuis 2014. En pleine progression Alexis est passé du top20 Elite UCI au Top10 en 3 ans. En 2016 il a franchit un nouveau palier en signant son premier podium en Coupe du Monde, ll termine sa saison avec une nouvelle sélection en Equipe de France Elite et termine à la 9ème place au ranking UCI ce qui en fait une valeur sure de la discipline.
Fin technicien, Alexis est un redoutable compétiteur qui n’oublie pas de prendre du plaisir sur son Jealousy. Il apporte des infos précieuses aux ingénieurs Crewkerz dans le développement des produits.
INTERVIEW :
La saison 2016 est terminée, raconte nous tes moments forts, difficiles, ce qui a marqué cette année
On va commencer par le moment difficile comme ça c’est fait ahah.
Le championnat du monde à Val Di Sol, parfois il y a des jours sans on le sait, là c’était vraiment un jour sans rien du tout !! J’ai pas réussi à me mettre dans la course alors que j’étais prêt, les entraînements avant l’échéance de l’année étaient positifs, mais c’est aussi çà le sport. Forcément déçu du résultat mais à coté de ça j’ai passé un mondial extraordinaire avec une équipe de France magnifique ! De supers moments de partages, de rigolades (un peu de bêtises..), de sport et d’émotions. Malgré ma déception sur le plan sportif, on ressort forcément grandit de ce genre d’expérience, en tous cas pour moi.
Et puis j’ai partagé ma chambre pendant une semaine avec mon coéquipier Crewkerz Clem alors forcément ça ne pouvait être qu’une bonne semaine !
Sinon le gros moments fort de ma saison 2016 c’est ma troisième place lors de la troisième manche de coupe du monde en Autriche ! C’était fou ! J’étais déjà bien sur mon vélo lors de la demie finale et en finale j’ai réussi à me lâcher ! J’ai fais une belle course ou j’ai réussi à mettre à profit mes entraînements et ma condition du moment.
Quand j’ai appris le résultat j’étais enfermé dans la salle de contrôle anti dopage avec Clem ! Je n’avais qu’une envie c’était de sortir et exploser de joie ! Et puis le podium au coté de Nico et Jack c’était vraiment dingue de partager un moment comme ça avec eux. Ça motive tellement pour la suite.
Tu viens d’achever ta première saison complète avec le Jealousy, après les premieres impressions fin 2015 comment analyses-tu ton roulage avec le haut de gamme Crewkerz
Le Jealousy est extraordinaire, aujourd’hui je ne me vois pas rouler avec un autre vélo que celui-ci.
Sa rigidité m’a aidé à progresser sur certaines techniques, la fourche et le guidon carbon sont superbes. J’ai également été le premier du team Crewkerz à rouler en coupe du monde avec la nouvelle potence, lors de la dernière manche à Anvers, de supers sensations avec une bonne position.
En dehors de ça, l’aspect visuel est pour moi très important et le design de Crewkerz réalisé avec Philippe Bonnefoy est magnifique, j’aime la classe que ce vélo dégage.
Quel est selon toi le point fort de ton matériel ?
Sur le plan mécanique je dirais la rigidité, c’est ce que l’on sent le plus en montant sur un Crewkerz.
En dehors de çà le vrai point fort selon moi c’est l’équipe qu’il y a derrière Crewkerz. Un travail de fou réalisé par des personnes extraordinaires et on le ressent sur le matos !
Crewkerz écoute toujours ses pilotes, vas-y n’hésite pas sur quel produit aimerais-tu que la marque porte ses efforts pour le futur ?
Les roues ! Bon je vous l’accorde, je suis peut-être un peu gros mais quand même ! Ahah. J’ai voilé pas mal de roues et au niveau du freinage c’est pas encore ça selon moi, mais je ne m’inquiète absolument pas !
Quand on voit vivre Le Team on ressent un vrai esprit d’équipe entre vous !
Le Team Crewkerz c’est une petite famille, c’est des potes qui roulent ensemble. On s’entend tous super bien, que ce soit entre Français mais aussi avec Hannes et Jack, on est tous contents de se revoir sur les courses.
Je prend un exemple concret, j’ai partagé pendant une semaine ma chambre avec Clem lors du championnat du monde. Mon concurrent direct en équipe de France, ça fait des années qu’on se bagarre sur toutes les courses, mais en dehors de ça c’est un vrai pote. C’est d’abord nos esprit à tous les deux, mais je pense que ça va de paire avec la mentalité de Crewkerz. C’est pas pour rien non plus qu’on fait partie de la famille !